1 mois et 25 jours
19 novembre 2020
On pourrait dire que nous vivons un changement considérable depuis ce mois de mars 2020, période à laquelle nous nous sommes sentis en danger, prisonniers, privés de liberté…
Durant 1 mois et 25 jours très exactement, la vie s’est comme arrêtée… À l’exception des personnels hospitaliers et de santé, qui ont vu leur quotidien se transformer en une course contre la montre, contre la mort, une course pour la vie…
Depuis ce mois de mars 2020, nos environnements ont changé ! La maison est devenue le bureau, l’école, le jardin d’enfants, le terrain de jeu, le restau, le bar du coin… avec les mètres carrés et les copains en moins !
Lorsque notre environnement change, il y a un impact sur nos comportements, nos capacités, nos croyances, nos valeurs, notre identité et le sens que nous donnons à notre vie.
Beaucoup d’entre nous ont fait face à un véritable ouragan : colère, incompréhension, frustration, peur, tristesse ; nos besoins primaires ont été frappés de plein fouet et notamment le besoin de sécurité.
Depuis ce mois de mars 2020, bon nombre d’entre nous se bat pour rester en vie, sauver son emploi, son entreprise, son foyer…
Que faire et comment tenir le coup quand on a passé des années à bâtir, et que soudain, tout s’effondre ?
Que faire lorsqu’on se sent en danger, que l’on ne sait pas comment on va terminer le mois et nourrir sa famille ?
Que faire lorsque tout devient incertain … ?
J’ai appris une chose, moi qui avais peur, souvent : on cherche des certitudes pour abolir la peur, la peur n’est abolie que dans l’incertitude acceptée.
Accepter de ne pas savoir… ? Facile à dire me direz-vous, surtout lorsque l’on a de nombreuses responsabilités, et notamment celle d’un foyer.
Accepter peut-être de ne pas TOUT savoir, accepter l’inconfort, accepter les peurs, les doutes, la tristesse.
S’autoriser à y croire, se donner les moyens de faire face, agir sur son environnement, rebondir… essayer encore et encore, persévérer.
Nous avons tous des ressources insoupçonnées, surtout lorsque c’est une question de survie !
Certains jours sont très sombres, et ces jours-là il est difficile d’y croire…de croire en des lendemains meilleurs…
Et pourtant, il y a toujours des lendemains meilleurs (encore faut-il savoir les voir…)
Lorsque je change ma façon de voir les choses, les choses que je vois changent.
Et c’est aussi à un autre regard que le coaching invite…
Le coach permet à son client de voir chaque situation sous un autre angle, de voir des opportunités de grandir, d’évoluer, là où il ne voit que des obstacles à devoir surmonter.
Il lui permet de trouver les ressources nécessaires et de se mettre en action lorsque tout semble bloqué.
Je suis fière de faire ce métier, de voir combien l’être humain est capable de beaucoup plus qu’il ne croit, et d’accompagner chaque jour des hommes et des femmes dans les étapes de leur vie.
Je finirai par un partage du cœur : dans mes jours sombres je me dis que la vie n’a jamais dit son dernier mot - confiance et foi, on est souvent, sans le savoir, à deux doigts du miracle 😊